Les émigrés "volontaires" de 1848
Après les événements de Février et Juin 1848 et la fermeture des ateliers nationaux et suite à la répression féroce de Cavaignac, plus de 15000 ouvriers Parisiens et autres, furent vivement incités à émigrer vers l'Algérie. On leur promettait monts et merveilles, pourvu qu'ils débarrassent le plancher.
Mon trisaïeul, Philippe Vivier et toute sa famille, (sa femme et six enfants) étaient de ceux là. Le voyage fut plus que dur et la déconvenue sur place fut grande.
Voir ce document :
Toute la petite tribu Vivier s'embarqua donc sur une des péniches du 13 ème convoi et en avant vers l'aventure et une vie meilleure, croyaient ils.On les retrouve embarqués sous le nom erroné de VIVIEN pour VIVIER et VENAN pour VENON
LISTE NOMINATIVE DES CONVOIS PARTIS EN ALGERIE
Les chiffres en marge correspondent au N° des convois, pour ce qui nous intérresse, il s'agit du 13 ème convoi
VIVIER PHILIPPE inscrit sous le nom de VIVIEN mais après vérifications il s'agit bien de lui
13° convoi toute la petite famille (vérifié) Point d'interrogation sur Catherine, est ce qu'elle fait partie de la famille ? Soeur ???
Comment cela était organisé :
En vingt ou vingt-cinq jours, le convoi remontait la Seine, passait par le canal de Bourgogne, descendait le cours du Rhône, puis était remorqué jusqu'à Marseille; de là, les navires de l'État allaient déposer les émigrants sur la terre algérienne. Une douzaine de convois de ce genre furent organisés et en 1850 on avait transporté environ 20 000 personnes.
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ET LA-BAS :
Il existait en Algérie en 1848 une cinquantaine de villages européens et environ 20 000 habitants ruraux. L'émigration projetée devait doubler en quelques mois le nombre des centres agricoles et installer du premier coup 13 500 colons. Le territoire civil ne pouvant y suffire, on s'adressa au territoire militaire. Les travaux préparatoires étaient exécutés par des officiers du génie ; les maisons étaient toutes construites sur le même modèle; à défaut d'élégance, on pouvait espérer qu'elles seraient d'une parfaite solidité; mais, en beaucoup d'endroits, les entrepreneurs employèrent de mauvais matériaux et commirent des malversations ; en revanche, les fortifications furent très soignées. Les villages une fois achevés, les officiers de toute arme se partageaient la direction de chacun d'eux avec les attributions de commandants de place.
Le choléra 1849
LA COLONIE DE ZURICH par VIVANT BEAUCE
Le journal d'un colon de 1848 par Vivant BEAUCE(quasiment introuvable)
La correspondance de Vivant BEAUCE de ZURICH en 1849( choléra) et scénes de la vie de CHERCHELL
Le nouveau nom de ZURICH dans l'Algérie d'aujourd'hui
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